O.B. – Asumiko Nakamura

Note : ★★★☆☆ (3.25/5)
Extrait : « Quelques jours plus tard, je l’ai aperçu marchant aux côtés d’un homme aux cheveux blonds cotonneux. Ce n’était pas sa nuque mais sa peau toute entière, et jusqu’à son souffle, qui semblaient exhaler une douce atmosphère rosée. »

41143488._SX318_Titre : O.B.
Auteur : Asumiko Nakamura
Genre : Yaoï
Langue : Française
Tomes : 2 tomes (terminé)
Note : 3.25/5

En bref : J’attendais une suite sur Rihito et Hikaru, je l’ai eu mais j’ai surtout eu l’impression que l’auteur ne savait pas quoi faire de ses récits bonus et qu’elle a tout regroupé ici. Ca donne un résultat brouillon et pas très compréhensible si on n’a pas lu les autres livres de la mangaka. Le seul récit que je retiendrai est celui de Satoshi et Hibiki.

Résumé :

Alors que Rihito s’est installé à Kyoto pour intégrer sa prestigieuse université, Hikaru saisit toutes les opportunités pour percer dans la musique. Loin du corps près du cœur, ils apprennent tant bien que mal à surmonter la distance qui les séparent pour faire avancer lentement mais sûrement leur amour sur la voie du bonheur.

Avis :

Rihito est désormais étudiant dans l’université la plus prestigieuse de Kyoto tandis que Hikaru est resté à Tokyo pour trouver sa voie et espérer percer dans le monde musical. Malgré la distance et leur emploi du temps bien chargé, les deux jeunes hommes arrivent à se rencontrer régulièrement et à maintenir la flamme de leur amour.

Suite de la saga Doukyusei, je l’ai moins apprécié que cette dernière. Je n’ai rien à redire sur l’histoire de Rihito et Hikaru mais c’est le reste qui m’a dérangé. Je m’explique. Les premiers chapitres du tome 1 sont consacrés au couple Rihito/Hikaru, l’évolution de leur relation depuis qu’ils ont quitté le lycée, l’équilibre qu’ils ont trouvé malgré la distance et le nouveau quotidien de Rihito. J’ai aimé tout ce que l’auteur m’a proposé. Elle esquive avec brio la jalousie des nouveaux amis et l’insécurité crées par la distance pour nous offrir à la place de la compréhension, du respect et un amour qui s’intensifie à chaque séparation et retrouvaille. Même s’il n’y a pas de rebondissements et qu’on est plus dans la tranche de vie à ce stade, c’était très plaisant à suivre ! Dans le reste du tome et dans le suivant, nous avons des petits bonus qui traînent par-ci, par-là et qui vont nous montrer d’autres passages de leur vie à deux.

Tout cela était fort agréable mais j’ai trouvé que c’était gâché par les autres histoires en parallèle. En effet, ces deux tomes nous racontent aussi les récits d’autres personnages. Nous avons le duo Ryuichi/Koma, Satoshi/Hibiki et Fujino/Sorano/Hara. Le récit que j’ai préféré est celui de Satoshi et Hibiki. C’est un amour entre un professeur et un élève mais c’est bien développé. Les personnages sont attendrissants et j’ai apprécié que le professeur ait eu une vie avant et que la problématique du coming-out auprès de son enfant soit abordée. Il ne doit avoir que deux chapitres à leur sujet mais ils m’ont beaucoup touché.

Ensuite, nous avons Ryuichi et Koma, deux amis d’enfance qui se retrouvent des années plus tard grâce à leur travail respectif. On découvre alors leur passé et ce qui en a découlé. J’ai trouvé que cette partie du récit manquait de détails pour qu’on apprécie correctement les personnages, notamment Ryuichi. L’auteur nous conte une relation libre et débraillée mais pas de manière suffisamment clair pour que j’arrive à l’accepter en l’état. Il m’a manqué un soupçon d’envie et de consentement du côté de Koma. J’ai plus eu l’impression qu’il s’est fait entraîner dans une spirale contre son gré plutôt qu’il ait eu une réelle envie de faire partie de cette aventure.

Enfin, dernier groupe de personnes : Fujino, Sorano, Hara et Koma (le retour). Pour cette partie, si je ne l’ai pas apprécié comme il se doit, je pense que c’est aussi dû au fait que je n’ai pas encore lu Sora & Hara et donc je n’ai pas tous les renseignements sur nos protagonistes. De ce fait, j’ai mis du temps à les situer. Comme l’auteur commence par nous présenter la relation de Fujino et Sorano, je m’attendais à une histoire d’amour entre eux mais dans le chapitre suivant, nous voyons Sorano en couple avec Hara et nous apprenons que Sorano connaît aussi Koma (celui qui a eu une aventure avec Ryuichi). Vous avez suivi ? Moi non… J’étais complètement paumée, cela faisait beaucoup d’informations en peu de pages et je n’ai pas trop saisi l’intérêt de faire tout un chapitre entre Fujino et Sorano pour le zapper complètement ensuite. En soi, j’ai bien aimé l’histoire mais ça m’a plus embrouillé qu’autre chose. Mais bon, là encore, cela vient peut-être tout simplement du fait que je n’ai pas lu le mangas racontant leur histoire !

Bref, tout ça pour dire que « O.B. » n’est pas vraiment le mangas que j’espérais. Je m’attendais à une suite de la vie de Rihito et Hikaru, je l’ai eu mais j’ai aussi eu d’autres histoires en plein milieu de la leur et pas toute du plus grand intérêt. J’ai eu l’impression que l’auteur avait plein de chapitres bonus sous la main, qu’elle ne savait pas quoi en faire et qu’elle a décidé de tout regrouper pêle-mêle dans deux tomes. Cela donne un résultat destructuré et pas toujours compréhensible si on n’a pas lu les autres livres de la mangaka au préalable. En dehors des chapitres de Rihito et Hikaru, la seule histoire que je retiendrai est celle de Satoshi et Hibiki car c’est la seule qui se suffit à elle-même de mon point de vue.

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