Love Hina – Ken Akamatsu

Note : ★★☆☆☆ (1.5/5)
Extrait : « Tu sais que quand deux personnes qui s’aiment se retrouvent à Todai, elles sont heureuses pour toujours ! Alors quand on sera grand… On ira à Todai ensemble. »

couv46588297Titre : Love Hina
Auteur : Ken Akamatsu
Genre : Shonen
Langue : Française
Tomes : 14 tomes (terminé)
Note : 1.5/5

En bref : J’essaye toujours de trouver du positif dans mes lectures mais là… L’histoire et les personnages n’évoluent pas ou très peu. On retombe constamment sur les mêmes sketchs avec Keitaro. Il n’y a aucune nouveauté et le passé des personnages est à peine effleuré. C’est redondant, plat, fade et agaçant à la longue.

Résumé :

Keitaro Urashima vient de rater pour la deuxième fois son examen d’entrée à l’université de Todai. Il doit se trouver un job. Heureusement, sa grand-mère Hina lui lègue sa place de responsable dans une pension de famille occupée par des jeunes filles toutes plus excentriques les unes que les autres. Keitaro va-t-il réussir à concilier son travail avec sa vie d’étudiant ? Comment va-t-il réagir face à toutes ces jeunes filles ? Et, surtout, arrivera t-il à tenir la promesse qu’il fit à une petite fille de son âge de rentrer ensemble dans cette prestigieuse université afin de couler des jours heureux ?

Avis :

Si deux personnes qui s’aiment se retrouvent à Todai, elles seront heureuses toute leur vie. C’est la superstition qui court et c’est pour cela que Keitaro, lorsqu’il est enfant, promet à la petite fille dont il est amoureux de la retrouver à Todai.
Keitaro est désormais adulte et il vient de rater une nouvelle fois le concours d’entrée pour l’université mais il n’abandonne pas pour autant. Il décide de passer l’année au pensionnat Hinata, géré par sa grand-mère pour réviser. Cependant, arrivé sur place, il découvre que sa grand-mère est partie en lui laissant la gérance de l’établissement mais surtout que le pensionnat n’est composé que de filles dont certaines souhaitent entrer à Todai. Est-ce que parmi elles se trouvent la fille à qui il a fait sa promesse ?

Love Hina est une série qui a eu beaucoup de succès dans les années 2000 et j’en gardais un souvenir pas sensationnel mais pas horrible non plus. Ayant acheté un buddle contenant la saga complète, je me suis dit que c’était l’occasion de la relire et voir si j’avais toujours le même avis à son sujet. Quelle erreur !?

Je ne sais pas par où commencer tellement il y a de choses à dire sur ce mangas… Je devais être bien naïve à l’époque et il ne devait pas y avoir beaucoup de livres à me mettre sous la dent pour que je lise cette histoire et que je l’apprécie un tant soit peu… parce que cette relecture fût un calvaire.
Je ne comprends pas comment ce mangas a pu tenir le coup pendant 14 tomes, ça me dépasse. Nous avons affaire à un harem de filles où chacun a une personnalité bien précise. Il y a Naru, la fille intelligente qui veut entrer à Todai et dont est amoureux Keitaro, Mitsune qui aime les plaisirs de la vie, Motoko la tsundere, Kaolla le garçon manqué puis Shinobu la benjamine timide. Chacun a son rôle et pendant 14 tomes, elles n’en sortiront pratiquement jamais. Les seules fois où il y a des changements, c’est pour montrer que ça ne fonctionne pas et qu’elles doivent retourner dans leur rôle bien délimité.

Ensuite, sur les 120 chapitres dont est composés ce mangas, je n’ai pas compté mais je ne dois pas être loin de la vérité en disant qu’il n’y a pas un seul chapitre où Keitaro ne finit pas la tête dans les seins ou les fesses d’une des filles, où il n’a pas les mains baladeuses et où il n’y a pas un vent providentiel qui vient soulever les jupes des filles au mauvais moment. Et ça c’est le point noir de ce mangas et qui, j’en suis persuadée, a pourtant fait son succès.
On peut faire un harem, on peut présenter des situations gênantes, on peut créer des quiproquos, on peut écrire des histoires ecchi, je n’y vois aucun inconvénient mais le dosage bon sang ! Chaque chapitre est construit de la même façon, on retombe toujours sur les mêmes péripéties, les mêmes sketchs, les mêmes résolutions. Pendant 14 tomes, je n’ai vu quasi aucune évolution de l’histoire, des personnages, de leur personnalité, je n’ai lu aucune profondeur dans le background de nos héros. Dès qu’il y a une once de sérieux, tu peux être sur que l’instant va être gâcher par une frasque quelconque la page suivante. C’est lassant. Et je ne parle même pas de Naru et Keitaro qui se tournent autour et qui se disent « je t’aime, moi non plus » jusqu’à la dernière seconde… Je sais bien que leur relation est au cœur de l’histoire, tout comme l’identité de la fille de sa promesse mais quand même, à un moment donné, tu arrêtes de tourner autour du pot et tu avances, pour le bien-être de tes lecteurs !

Du coup, autant j’ai lu les premiers tomes avec un certain intérêt, autant j’ai survolé les derniers tellement je n’en pouvais plus de ces running gags. En plus, au fil des tomes, les situations deviennent de plus en plus rocambolesques et ça finit avec la grand-mère qui quitte la pension en hélicoptère et d’autres scènes plus irréalistes les unes que les autres. Je ne suis vraiment pas fan de cette surenchère qu’on peut trouver dans certains mangas et qui font perdre toute crédibilité à la série (je pense par exemple à Yakitate Japan!! qui est pas mal dans ce domaine aussi…).

Alors, je sais bien que je ne suis pas le public visé de cette série de par mon âge et mon genre mais même en restant le plus objectif possible, je ne comprends pas l’engouement qu’a pu avoir cette série. Même au niveau des dessins, on n’est pas dans quelque chose d’exceptionnel. Les personnages ont des mouvements exagérés, figés, ils font toujours les mêmes têtes et parfois on ne sait même pas s’ils rient ou pleurent de ce qu’ils subissent…

Bref, comme vous l’aurez compris « Love Hina » fût une lecture catastrophique pour moi. J’essaye toujours de trouver du positif dans mes lectures mais là, franchement, j’ai beau me creuser la tête, il n’y a vraiment rien qui me vienne à l’esprit. Le jeu du chat et de la souris entre nos deux héros m’a plus agacé que charmé et les boulettes de Keitaro m’ont épuisé. Il n’y a aucune nouveauté, aucune évolution dans l’histoire, et le passé des personnages est à peine effleuré. C’est redondant, plat, fade et agaçant à la longue. Ce mangas n’était clairement pas fait pour moi.

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