Hidamari ga kikoeru ~Limit~ – Yuki Fumino

Note : ★★★★★ (5/5) Coup de cœur
Extrait : « Si tu veux comprendre ce qu’il ressent, tu dois commencer par t’ouvrir à lui ! Peu importe la distance entre vous, ta voix finira toujours par l’atteindre ! »

couv9020692

Titre : Hidamari ga kikoeru ~Limit~
Auteur : Yuki Fumino
Genre : Yaoï
Langue : Française
Tomes : 3 (terminé)
Note : 5/5 Coup de cœur

En bref : Hormis la relation entre Taichi et Kohei qui avance peu, le reste est parfait ! L’évolution de Maya, Ryu et Chiba est bien maîtrisée et Yuki Fumino explore de nouvelles problématiques autour du handicap et ce, toujours avec bienveillance et tact. Les dessins, eux, viennent donner du relief à tous ces moments de sincérité et de tolérance.

Résumé :

Atteint de problèmes d’audition, Kôhei a fini par s’isoler du monde qui l’entoure. C’est sa rencontre avec Taichi, un étudiant de nature enjouée, qui va lui redonner goût à la vie petit à petit en lui apprenant à positiver. Au fil du temps, les sentiments de Kôhei grandissent et évoluent jusqu’à dépasser le stade de la simple amitié. S’il n’a pas hésité à avouer ce qu’il ressentait à Taichi, il aura fallu plus de temps à ce dernier pour accepter la situation et faire le point sur ses propres émotions.
Maintenant que leur amour est partagé et que Taichi s’est lancé dans la vie active, c’est un tout nouveau chapitre qui commence pour nos deux héros !

Avis :

Hidamari ga kikoeru ~Limit~ est la suite directe de Hidamari ga kikoeru dont j’ai fait la chronique il y a trois ans et qui avait été un véritable coup de cœur. On y suit toujours Kohei et Taichi. Ils se sont avoués leurs sentiments et ils cherchent désormais à trouver leurs marques en tant que couple. Cependant, entre le travail de Taichi qui devient de plus en plus prenant et l’handicap de Kohei, beaucoup de questions se posent. Entre secrets, quiproquos et nouvelles perspectives, notre duo arrivera-t-il à garder ce lien si fort qui les unit ?

J’avais hâte que le dernier tome de cette saga sorte afin de pouvoir lire les trois tomes d’un coup. Voilà chose faite et j’en ressors avec une certaine satisfaction mais aussi une soif de plus.
En effet, l’histoire continue à me toucher, la mangaka développe encore davantage les problèmes qui entourent la surdité et les handicaps d’une manière générale. Elle le fait toujours avec bienveillance et pertinence. J’ai adoré les stages qu’organisent Sig-n et où les personnages confrontent leurs idées et leur avis sur le handicap et sur la façon dont il faudrait l’aborder. Il y a des échanges constructifs et qui nous font réfléchir sur notre propre comportement. On aurait pu croire que l’auteur avait fait le tour du sujet dans sa première saga mais il y a en réalité encore tellement de points à aborder !

Jusqu’à présent, nous avions seulement des personnages qui ont perdu partiellement l’ouïe du coup j’ai aimé faire la connaissance de Ryu, sourd de naissance et de voir les activités auxquels ils s’adonnent. Je trouve ça important de montrer leur quotidien, leurs relations, leurs réussites,… et de ne pas réduire les personnages uniquement à leur handicap. Fumino Yuki le fait parfaitement bien ici avec Ryu et sa bande. Le fort caractère de Ryu m’a beaucoup plu ainsi que la vision qu’il a de sa surdité, tout comme son côté fair-play et le fait qu’il déteste qu’on rabaisse ses exploits à cause de son handicap. C’est un personnage franc qui marche la tête haute et qui est très plaisant à suivre.

Quant Taichi et Kohei, ils jouent un peu trop au chat et à la souris à mon goût. Maintenant qu’ils se sont avoués leurs sentiments, je pensais que leur relation allait avancer plus vite mais on est plutôt en mode « deux pas en avant, un pas en arrière ». Je peux comprendre que Kohei soit plein d’incertitudes et qu’il aime trop Taichi pour lui imposer son handicap mais quand on a en face un personnage aussi bon, honnête et aimant que Taichi, le doute ne devrait plus être permis ! Même si cela amène des passages particulièrement forts et émouvants entre eux, c’était aussi à d’autres moments un peu frustrant de les voir tourner en rond ><.

Enfin, en ce qui concerne Taichi, j’ai aimé en apprendre plus sur son passé, sur sa relation avec son grand-père et sur ce qui a fait de lui un jeune homme plein d’énergie et si joyeux au premier abord. Hormis le fait qu’il peut être entreprenant une seconde et fuir la seconde d’après ou que parfois on se demande s’il sait vraiment dans quel genre de relation il s’embarque, je l’ai adoré. En vérité, je ne pense pas qu’il soit possible de détester un personnage pareil. Ce qui me plait surtout chez lui, c’est sa façon de ne faire aucune distinction entre les gens, sa bienveillance constante, sa soif de savoir et de justice. Tout à l’air tellement facile avec lui ! Des gars comme lui, il nous en faudrait bien plus dans notre monde.

Bref, « Hidamari ga kikoeru ~Limit~ » est une suite toujours aussi plaisante à lire. Même si je suis un peu frustrée par l’absence réel d’avancement entre Taichi et Kohei, je trouve tout le reste parfait ! Le développement des personnages secondaires est maîtrisé et amène la mangaka a exploité de nouveaux sujets autour de la surdité ou du handicap en général. Les flashback sur nos héros sont touchants et nous permettent de succomber un peu plus à leurs charmes. Quant au coup de crayon de Fumino Yuki, il vient donner du relief à ses idées et à tous ces moments de sincérité, de tolérance et d’amour. Je n’ai désormais qu’une envie, que la nouvelle saga de l’auteur débarque chez nous afin que je puisse connaître la suite des aventures de Taichi et Kohei !

Découvrez mes avis de la saga complète : Hidamari ga Kikoeru /

Laisser un commentaire