Waltz – Megumi Osuga & Kotarô Isaka

Note : ★★★☆☆ (2.5/5)
Extrait : « ‘Désolé’. C’est le mot qui me vient à l’esprit quand je tue quelqu’un… Mais ça ne dure jamais très longtemps… »

couv26841243Titre : Waltz
Auteur : Megumi Osuga & Kotarô Isaka
Genre : Seinen
Langue : Française
Tomes : 6 tomes (terminé)
Note : 2.5/5

En bref : Je n’ai aimé ni les dessins, ni les personnages dont l’évolution, quand il y en avait une, laissait à désirer. L’histoire, elle, m’est passée complètement au-dessus. Je n’y ai vu ni morale, ni loyauté, ni intérêt quelconque. C’était brouillon, illogique et surtout, je n’ai pris aucun plaisir à suivre la vie de nos héros dans le monde de la mafia et des tueurs à gage.

Résumé :

L’homme est un loup pour l’homme et la seule issue pour les brebis égarées est : la mort.
« La Cigale », sous ce pseudonyme se cache un tueur à gages désabusé et impulsif. Dans les bas-fonds, la seule évocation de son nom fait trembler les plus endurcis des mafieux. Mais qui est vraiment cet assassin et quelles sont ses motivations ? Courage ? Confrontation ? Détermination ? Laissez-vous emporter dans une valse ensanglantée pour le découvrir.

Avis :

Avant, il n’avait pas de nom. Il tuait les gens qu’on lui demandait d’assassiner, récupérait l’argent et recommençait quand ce dernier finissait par manquer. Puis, un jour il fait la rencontre d’Iwanishi, un tueur à gage. Iwanishi a besoin provisoirement d’un coéquipier pour pouvoir accomplir son prochain contrat : tuer le Briseur de Nuques. Il va lui donner un nom « La Cigale » ainsi qu’une conduite et des principes. Cependant, il faudra bien plus que ça pour atteindre leur objectif car le Briseur de Nuques ne se laissera pas faire.

J’ai commencé ce mangas car il était court, bien noté sur Livraddict et que les couvertures m’intriguaient. Elles dégageaient quelque chose de fort et je voyais du charisme dans le héro. Malheureusement, je ressors très déçue de ma lecture… 

Dès les premières pages, les dessins m’ont fait déchanté. Je n’ai pas aimé le côté numérique et froid des premières cases, ni le trait maladroit qui a suivi. Le héro ne fût pas aussi attrayant et charismatique que ce que je m’étais imaginée ni les autres personnages que nous croisons sur notre chemin d’ailleurs. Seuls les paysages sont plutôt bien faits mais ça reste des plans de ville, très structurés et sur lesquels nous n’avons pas spécialement envie de nous arrêter. Globalement, j’ai trouvé le coup de crayon du mangaka sans chaleur ni émotion quelconque.

L’histoire aurait pu rattraper le reste mais ce ne fût pas le cas. Après une enfance difficile, La Cigale a quitté son foyer pour vivre de larcins. Quand il s’est rendu compte qu’il était doué pour tuer les gens, il s’est spécialisé dans ce domaine et vend désormais ses services à qui le veut. Du moins, jusqu’à ce qu’Iwanishi l’embauche pour un contrat et que la glace autour du cœur du héro fonde petit à petit. En effet, La Cigale n’a jamais fait confiance à qui que ce soit et il a pour principe de ne jamais demander d’aide mais cela cache surtout une peur de faire confiance à autrui, de décevoir cette personne et d’être à nouveau abandonné. La Cigale est fier, têtu, inexpérimenté et impulsif mais aux contacts d’Iwanishi, il va s’adoucir et devenir un véritable tueur à gage et non un assassin sanguinaire.

Tout au long du mangas, il y ait question de vie et de mort, d’engagement et de la différence entre un meurtrier et un tueur à gage. Les mangakas ont essayé de justifier les comportements de leur personnage en rendant le métier de tueur à gage respectable mais il y avait quelque chose de dérangeant dans la manière dont ils ont apporté ça et ça ne m’a pas plu du tout. C’était malsain et je n’y ai vu aucun intérêt. Le héro passe d’un homme qui tue son objectif quitte à faire des dommages collatéraux à un tueur à gage plus réfléchi. Dans les deux cas, il continue à assassiner des personnes pour de l’argent donc bon…
Quant à la relation entre La Cigale et Iwanishi, je ne l’ai trouvé, à aucun instant, équilibré. Au début cela n’est pas choquant car Iwanishi se sert de son acolyte comme d’une denrée périssable et remplaçable mais même à la fin, il y a un rapport de force entre les deux qui n’est pas harmonieux. Plutôt que d’avoir affaire à un duo de choc, une équipe soudée, j’ai plutôt eu l’impression d’avoir en face de moi, un chien et son maître. Ce qui n’est pas valorisant pour notre héro cela va sans dire.

Bref, « Waltz » n’est clairement pas le mangas que j’attendais. Je n’ai pas été charmée par les dessins que j’ai trouvé passable la plupart du temps. J’ai eu d’atomes crochus avec aucun personnage et leur évolution respective, quand il y en avait une, laissait à désirer. En ce qui concerne l’histoire, je suis complètement passée à côté. Je n’y ai vu ni morale, ni loyauté, ni intérêt quelconque. C’était brouillon et pas toujours logique mais surtout, je n’ai pris aucun plaisir à suivre les péripéties de nos héros dans le monde très dangereux de la mafia et des tueurs à gage. Les mangaka n’ont pas réussi à rendre leur univers attrayant à mon goût.

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