I fell in love after school – Mitsui Haruka

Note : ★★★★☆ (4/5)
Extrait : « Je vais me donner à fond, jusqu’à ce que je trouve ce que je veux faire. C’est toi qui m’as dit d’essayer. Si je ne fais rien, rien ne risque de changer, pas vrai ? »

Titre : I fell in love after school
Auteur : Mitsui Haruka
Genre : Shojo
Langue : Française
Tomes : 8 tomes (terminé)
Note : 4/5

En bref : Sans révolutionner le genre, ce shojo arrive à nous divertir efficacement. J’ai aimé nos héros, l’alchimie qui se dégage d’eux et leur personnalité. Le volleyball est un gros plus. C’est bien incorporé au récit et ça permet de le démarquer des autres romances. C’est mignon, franc et bien dessiné mais hormis ça, il n’y a rien de très originale ici.

Résumé :

Kao est une lycéenne qui a du mal à s’intégrer à la vie scolaire. Un jour, son grand frère, entraîneur de l’équipe masculine de volley du lycée, la nomme, contre son gré, manager du club et lui confie une mission : obtenir l’inscription de Kuze Nagisa, un as du volley au collège. Or, cet élève renfermé sur lui-même ne tient pas à refaire partie d’un club et décline les invitations de la jeune fille. Mais Kao ne se démonte pas et va se rapprocher du mystérieux garçon !

Avis :

Kao est une jeune lycéenne qui a du mal à se passionner pour quoi que ce soit. Elle est devenue manageur du club de volleyball par contrainte mais ne s’y plaît guère. En effet, son grand-frère est l’entraîneur du club et il lui a demandé d’être manageur temporaire. Malheureusement pour Kao, maintenant, ce dernier refuse qu’elle quitte son poste tant que Kuze Nagisa, un joueur prometteur, n’aura pas rejoint l’équipe. Une tâche qui sera plus ardue que prévue. 

Comme souvent, ce sont les couvertures qui m’ont attiré avant toute chose. Néanmoins, ce qui a fait pencher la balance vers cette série plutôt qu’une autre romance de lycée, c’est la mention du volleyball. C’est un sport que j’affectionne, encore plus depuis que j’ai lu Haikyû!!. Ici, je l’ai trouvé très bien exploité et mis en avant. Le club n’est pas juste là pour faire joli et créer des mises en situation, il est développé comme il se doit et nous pouvons même voir des séances d’entrainement et des bouts de matchs. Bon, on est très loin d’un mangas de sport mais l’équilibre est là. Il permet à cette romance de se démarquer des autres.

En ce qui concerne les personnages, l’histoire se concentre sur Kao qui, après avoir passé des années sans se donner à fond dans ses activités, décide d’être manageur à plein temps pour le club de volley. Grâce à l’impulsion de Kuze, elle commence à prendre son rôle à cœur et cela lui permet de découvrir de nouvelles sensations et perspectives. J’ai aimé voir cette jeune fille s’épanouir au fil des tomes et prendre conscience de ce que la vie peut lui apporter si elle s’ouvre davantage à ce qui l’entoure. Elle était attachante, volontaire et déterminée. J’ai beaucoup ri face aux taquineries qu’elle subit de la part de Kuze Nagisa.
Nagisa, d’ailleurs, est le deuxième protagoniste de ce mangas. C’est un jeune homme qui a fait du volley jusqu’à la dernière année de collège et qui, arrivé au lycée, a décidé d’arrêter. Nous découvrons au fur et à mesure des tomes les raisons de cette interruption. Bien que l’une de ses raisons soit rapidement mis en avant, la seconde tarde à venir. On la devine assez facilement mais elle n’est vraiment dite qu’à la toute fin et j’ai senti une certaine précipitation dans cette révélation. C’est dommage parce que cela aurait pu être l’occasion de faire une scène touchante ou un flashback qui nous prend aux tripes. Au final, l’information tombe dans les oreilles de Kao, et les notre, un peu comme un cheveu sur la soupe et l’effet en est réduit.

A part ça, j’ai beaucoup aimé ce duo qui se cherche, se chamaille et s’apprivoise petit à petit. J’ai aimé la franchise dont ils font preuve, l’absence de quiproquos qui dure trois ans ou encore les tergiversions interminables. Nos héros savent rapidement ce qu’ils veulent, ce qu’ils ressentent et ils font de leur mieux pour atteindre leur objectif, qu’il soit affectif, personnel ou scolaire. Il y a quelques lenteurs sur la fin de la série et on se languit un peu mais les matchs de volley ont réussi à me faire patienter.
Enfin, Kao et Kuze sont accompagnés de plusieurs acolytes mais je dois avouer que ça manque de développement de ce côté-là. On sent la camaraderie entre les membres du club, on voit quelques interactions entre Kao et son frère ou encore Kuze et l’ex-petite-amie de son grand-frère mais ça reste succincte. Seul Kiryû est mis en avant. Un personnage encore une fois attachant et qui va jusqu’au bout des choses même si ça sent le roussi. J’ai aimé sa rivalité/amitié avec Kuze. Il y avait de très bonnes ondes qui se dégageaient d’eux deux !

Bref, « I fell in love after school » est un shojo qui, sans révolutionner le genre, arrive à nous divertir efficacement. J’ai beaucoup aimé le duo Kao/Kuze, l’alchimie qui se dégage d’eux et leur personnalité. L’ajout du volleyball est un plus non négligeable, qui est bien incorporé au récit et qui permet de le démarquer des autres séries romantiques. Il n’y a rien de spécialement originale ou d’émotionnellement fort dans ce mangas mais c’est mignon, c’est franc, c’est bien dessiné et ça se lit aussi vite que bien. J’ai passé un bon moment devant !