Host Club : Le Lycée de la Séduction – Bisco Hatori

Note : ★★★★★ (4.5/5)
Extrait : « Je n’aurais pas dû te cacher la vérité. Mais je ne supportais pas l’idée de vous voir toi et les autres membres du cercle, minés par mes problèmes. Parce que j’ai besoin de vous voir sourire pour me sentir bien. »

host-club-le-lycee-de-la-seduction-manga-volume-18-simple-50005Titre : Host Club : Le Lycée de la Séduction
Auteur : Bisco Hatori
Genre : Shojo
Langue : Française
Pages : 18 tomes (terminé)
Note : 4.5/5

En bref : Un shojo à l’ambiance complètement décalée ! Les premiers tomes peuvent paraître répétitifs mais il faut persévérer car une fois que Bisco Hatori se met à développer ses personnages et à nous dévoiler leur passé respectif, ça devient addictif ! Je vous le conseille vivement~

Résumé :

Haruhi étudie dans un prestigieux lycée de riches. Elle est la meilleure élève de son lycée mais c’est aussi l’élève la plus pauvre. Alors qu’elle cherchait une salle pour étudier tranquillement, elle rentre pr hasard dans la salle du « Host Club » un club composé de beaux garçons qui tiennent compagnie aux filles de l’établissement. Sans le faire exprès, elle casse un vase d’une valeur de 8 millions de yens, pour rembourser sa dette, elle va devoir se faire passer pour un garçon et tenir compagnie à plus de 100 filles.

Avis :

Host Club fait parti de mes mangas préférés et tout comme Fruits Basket, ça faisait de nombreuses années que je ne l’avais pas relu. J’ai donc profité du challenge « Do You Speak Mangas? » sur Livraddict pour me replonger dans cette saga que j’appréciais tant.

Tout d’abord côté dessins, la mangaka nous gratifie de planches très détaillées que ce soit au niveau des décors, ou des personnages (notamment les cheveux). Le style est peut-être désormais un peu vieillot par rapport aux coups de crayon que nous pouvons trouver dans les shojos actuels, mais il n’en reste pas moins très joli ! Puis nous pouvons noter tout de même une progression et une certaine maturité dans la plume de Bisco Hatori au fil des tomes. Un deuxième point à noter et qui peut être une qualité tout comme un défaut (cela dépend des préférences du lecteur), c’est l’abondance de texte. Je me souviens que ça m’avait choqué la première fois que j’avais lu ce mangas. Alors que je mettais en général une trentaine de minutes pour lire un tome d’une autre série, il me fallait bien une heure pour un tome de Host Club ! Même si le plaisir est le même, je dois avouer que certains textes sont parfois de trop et qu’au lieu de rajouter du comique ou des informations à la scène, ils cassent plutôt le rythme de lecture.

En ce qui concerne l’histoire, les premiers tomes se ressemblent pas mal. Après avoir fait connaissance avec les personnages, l’auteure nous présente un ou une élève en difficulté et nous suivons les membres du cercle d’hôtes alors qu’ils essayent de régler les problèmes de l’élève en question. Le tout est accompagné de situations comiques, comme Haruhi qui casse les délires de Tamaki, ou les jumeaux qui ne perdent pas une occasion de dire ce qu’ils pensent tout haut. L’arc commence et/ou se finit bien souvent par une visite au cercle d’hôtes où le thème du club change à chaque fois (Halloween, pirates, samouraïs, tout y passe !). C’est très drôle mais contrairement à ma première lecture où j’avais dévoré les tomes les uns après l’autre, cette fois-ci, j’ai senti une petite lassitude et j’étais pressée d’arriver à la deuxième partie de la saga, là où les personnages commencent à être développés.

Dans cette deuxième partie, Bisco Hatori nous dévoile le passé des différents membres du cercle mais c’est surtout des jumeaux, Hikaru et Kaoru, et de Tamaki dont elle va s’occuper. J’ai adoré leurs histoires, notamment celle des jumeaux, ce sont deux personnages bourrés de contradictions et qui sous leurs airs de guignol cachent des blessures béantes. Ils m’ont émue à plusieurs reprises et ils sont les acteurs de la plupart de mes scènes préférées ! Tamaki, quant à lui, met un peu plus de temps à évoluer. Disons que son évolution est très subtile (ponctuelle même) pendant une bonne partie de la saga puis il prend brusquement un coup de vieux, si je puis dire. Dès lors, il gagne en maturité et devient un personnage bien plus profond et intéressant que celui qu’on avait avant et qui pouvait paraître quelque peu insignifiant et « bé-bête ».
En ce qui concerne Haruhi, je l’ai beaucoup aimé du début à la fin. Elle est différente des héroïnes de shojo qu’on a l’habitude d’avoir. Elle est (un peu trop) franche, blasée par le comportement extravagant des riches élèves de son école et ne se laisse pas facilement charmer par le harem qui l’entoure. Elle ne semble d’ailleurs n’avoir aucune notion en ce qui concerne l’amour et cela rend certaines scènes très marrantes.
D’une manière générale, j’ai trouvé que la mangaka avait réussi à faire évoluer intelligemment ses personnages. Ils deviennent plus matures, plus consistants tout en gardant leur essence et ce qui faisait d’eux des personnages originaux et décalés.

Enfin, tout au long de cette saga, l’auteure agrémente ses tomes d’histoires bonus qui nous racontent des souvenirs passés de nos héros ou leurs journées. Ces apartés ne sont pas vitales à la compréhension du récit mais ils ajoutent un petit plus bien sympathiques pour ceux qui souhaitent en apprendre davantage sur les membres du cercle d’hôtes.

En bref, même après une petite dizaine d’année, Host Club reste une saga que j’apprécie énormément et ce, même si la lecture des premiers tomes m’est un peu plus difficile qu’avant. Le côté déjanté du cercle d’hôtes et celui plus sérieux qui suit m’ont, encore une fois, charmé et j’espère que ce sera aussi le cas pour vous !

 

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