Reminders of him – Colleen Hoover

Note : ★★★★☆ (4.25/5)
Extrait : « Maybe the best way to cope with the loss of the people we love is to find them in as many places and things as we possibly can. »

Titre : Reminders of him
Auteur : Colleen Hoover
Genre : Romance contemporaine
Langue : Anglais
Pages : 320
Note : 4.25/5

En bref : Un livre sur le combat d’une mère pour récupérer la garde de sa fille et changer l’opinion public. C’est émouvant, parfois déchirant et il est facile d’imaginer la souffrance de Kenna, la plume de l’auteur fait encore des merveilles. J’ai adoré Ledger et les personnages qui gravitent autour de lui, ils permettent d’avoir des moments de répit fort appréciables.

Résumé :

After serving five years in prison for a tragic mistake, Kenna Rowan returns to the town where it all went wrong, hoping to reunite with her four-year-old daughter. But the bridges Kenna burned are proving impossible to rebuild. Everyone in her daughter’s life is determined to shut Kenna out, no matter how hard she works to prove herself.

The only person who hasn’t closed the door on her completely is Ledger Ward, a local bar owner and one of the few remaining links to Kenna’s daughter. But if anyone were to discover how Ledger is slowly becoming an important part of Kenna’s life, both would risk losing the trust of everyone important to them.

The two form a connection despite the pressure surrounding them, but as their romance grows, so does the risk. Kenna must find a way to absolve the mistakes of her past in order to build a future out of hope and healing.

Avis :

Kenna Rowan a été emprisonnée pendant 5 ans pour l’accident de voiture qui a entraîné la mort de son petit-ami. Lors de son incarcération, elle a découvert qu’elle était enceinte mais une détenue étant incapable d’élever son enfant, surtout quand sa peine ne fait que commencer, Diem, la fille de Kenna a été donnée aux parents de son défunt petit-ami Scott. Kenna fût soulagée que son bébé ne soit pas élevée par des inconnus, mais maintenant qu’elle est sortie de prison, elle espère bien avoir la garde de son enfant ou tout du moins, pouvoir la voir et faire partie de sa vie.

J’étais impatiente de découvrir ce nouveau roman de Colleen Hoover et comme d’habitude, j’ai bien pris soin de ne pas lire le résumé afin de découvrir l’histoire dans son entièreté (surtout que les résumés anglais ont tendance à raconter tout le plot…).
Encore une fois, Colleen Hoover, nous embarque dans une relation mère-fille mais qui est ici, complètement inexistante. Dès sa sortie de prison, Kenna va retourner dans la ville où tout a commencé, chercher du travail et essayer de prendre contact avec ses beaux-parents pour voir sa fille. Elle va cependant se heurter à un mur de haine et de jugement auquel elle espérait échapper.
En parallèle, Kenna va faire la connaissance de Ledger, gérant d’un bar de la ville. L’attirance entre eux sera évidente jusqu’à ce que chacun découvre l’identité de l’autre. Ledger se trouve être l’ancien meilleur ami de Scott et est considéré comme le parrain de Diem. Il ne voit pas d’un bon œil le retour de Kenna en ville et fera tout pour préserver l’équilibre du foyer dans lequel vit l’enfant.

J’ai été un peu perturbée par le début du livre parce que Colleen Hoover y dévoile vraiment toute l’histoire d’entrée de jeu. Il ne nous faut pas longtemps pour découvrir les différentes relations entre les personnages, les enjeux qui seront au cœur du récit et d’avoir quelques idées sur la façon dont tout cela va se terminer. J’ai continué ma lecture tout en me demandant ce qui allait bien pouvoir se passer maintenant que nous, comme les personnages, connaissions tous les secrets de chacun.
Ben, je me suis trompée ! En réalité, il y a encore plein de choses à raconter et j’ai été bouleversée par le parcours de Kenna. Colleen Hoover a un don avec les mots et elle nous fait parfaitement ressentir le crève-cœur que c’est pour cette jeune mère d’être aussi proche de sa fille mais d’être incapable de la voir et lui parler. J’ai eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises.

Ce n’était pas un livre toujours facile à lire car il est bourré d’émotions. Plus nous découvrons le passé de Kenna, plus nous voyons tout ce qu’elle a traversé, plus nous comprenons que la haine à son encontre n’est peut-être pas si justifié que ça. Malheureusement, certains personnages auront bien du mal à voir au-delà de leur douleur et à changer de point de vue sur Kenna, certaines situations et comportements ne jouant pas en faveur de la jeune femme. Ce dernier point fait que jusqu’au bout de ma lecture, j’étais sceptique quant à un happy end (à tort ou à raison). L’espoir et le désespoir se mélangent l’un à l’autre et le suspense est à son comble jusque dans les derniers chapitres.

Cela m’amène à un dernier point que je n’ai pas entièrement apprécié, le dénouement justement. Sans dévoiler ce qui se passe, j’ai trouvé que dès que la décision envers Kenna avait été prise, tout s’enchaînait un peu rapidement et j’ai eu la sensation que certains passages du livre avait été occultés pour faciliter les choses. Il m’a manqué quelques explications ou peut-être un petit saut dans le temps pour rendre le tout plus crédible. Malgré ces remarques, j’ai aimé cette fin imparfaite, j’aurais juste préféré que l’auteur la déroule sur une plus longue période pour la rendre plus réaliste.

Je n’ai pas beaucoup parlé des personnages secondaires mais je les ai tous beaucoup apprécié, ils apportent des moments de répit et de douceur qui sont fort appréciables. Quant à Ledger, il a beau être le deuxième narrateur de ce roman, ce n’est pas vraiment son histoire qui va être développée. On rencontre bien ses parents, ses amis et il nous dévoile son passé, son rêve, etc. mais c’est plus son rôle de médiateur qui va rester à l’issu de ce livre. Je l’ai adoré mais on retient quand même plus la relation de Kenna avec Diem, Scott et ses parents.

Bref, « Reminders of him » est un livre riche en émotions qui nous parle du combat d’une mère pour récupérer la garde de sa fille. C’est aussi l’histoire d’une femme qui se bat contre les préjugés et les fausses idées qu’on s’est faits sur elle. C’est émouvant, parfois déchirant et qu’on ait ou pas d’enfants, il est facile d’imaginer et de ressentir la souffrance de Kenna, la plume de l’auteur fait encore une fois des merveilles. J’ai aussi beaucoup aimé Ledger, Diem et tous les personnages secondaires qui gravitent autour d’eux, ils permettent d’avoir quelques moments de répit et de légèretés qui sont fort appréciables.