Détective Conan #19-39 – Gosho Aoyama

Note : ★★★★★ (4.5/5)
Extrait : « La vie est précieuse parce qu’elle a une limite…C’est parce qu’elle a une limite que nous nous battons chaque jour… »

couv21122121Titre : Détective Conan #19-39
Auteur : Gosho Aoyama
Genre : Policier
Langue : Française
Tomes : 95 tomes (en cours)
Note : 4.5/5

En bref : Je n’avais pas l’impression que l’histoire avançait beaucoup (ce qui n’est pas totalement faux si on ne prend en compte que le fil principal) mais en écrivant cette chronique, je me rends compte que le mangaka a donné bien plus de cohérence et de solidité à son univers. Nous n’avons plus affaire à deux/trois personnages mais à une véritable famille !

Résumé :

Résumé du tome 19 : Aï révèle un peu plus de sa personnalité. L’enquête de l’écrivain fut la plus difficile à adapter pour notre traducteur. Invité par Heiji, Conan se rend à Osaka et enquête sur un serial-killer…

Enigmes principales :
L’écrivain qui disparu mystérieusement. La ville des bons vivants. Les 56.000 otages.

Avis :

Les enquêtes continuent et de nouveaux personnages font leur apparition. C’était déjà le cas de Aï Haibara qui arrivent au tome 18 et avec qui nous faisons petit à petit connaissance. Elle faisait partie de l’organisation des Hommes Noirs mais a réussi à s’enfuir en prenant le même poison que Conan. Devenue à son tour une enfant, elle se cache chez le Professeur Agasa et va aider Conan à se venger de Vodka et Gin.

J’ai lu autant de tomes que pour ma première chronique et pourtant j’ai l’impression que bien plus d’événements ont eu lieu notamment en ce qui concerne les Hommes Noirs. Déjà, l’arrivée de Haibara donne à Conan un allié important dans sa course contre l’organisation. Il a désormais quelqu’un sur qui s’appuyer pour vérifier ou récolter des informations. De plus, Haibara ayant crée le poison ingurgité par Shinichi, elle est la plus apte à réaliser un antidote, si tant est qu’elle se souvienne de la composition du médicament.
Nous avons aussi des altercations plus fréquentes et directes entre Conan et les Hommes en Noirs et ces chapitres sont toujours un délice ! Le mangaka sait parfaitement retranscrire la tension qui règne durant ces passages et la peur qui habite Conan ou Haibara. Je suis toujours captivée par ces moments. Nous ferons, à cette occasion, connaissance avec d’autres membres de l’organisation comme Pisco ou Vermouth dont nous découvrirons rapidement les identités.

Heiji est aussi très présent dans ces tomes et on ressent de plus en plus la confiance et l’amitié qu’il y a entre lui et Shinichi. On est bien loin de la rivalité des débuts, même si elle est toujours plus ou moins là. C’est un personnage que j’apprécie beaucoup et qui ne manque pas d’humour et de classe, c’est donc toujours un plaisir de le voir participer aux investigations ! Je suis par contre, toujours aussi peu fan des Détectives Boys… Même si avec l’apparition de Haibara, les enquêtes sont moins enfantines, je trouve qu’elle reste, d’une manière générale peu intéressantes par rapport aux autres.

La police joue un rôle plus important dans cette partie et le commissaire Maigret se verra accompagné de bon nombres de policiers comme Takagi, Sato, Shiratori, Yumi et j’en passe. Gosho Aoyama a vraiment développé cette partie et alors que les forces de l’ordre étaient plutôt en retrait et spectateurs du récit, ils se retrouvent à participer activement et à avoir leurs propres enquêtes et/ou histoires annexes. Je pense notamment à la romance maladroite entre Takagi et Sato ou encore à des enquêtes passées de Maigret et Sato qui refont surface. De plus, ce n’est pas grand-chose, mais j’apprécie les pics de Maigret envers Kogoro Mouri, le fait qu’il lui fasse la réflexion que quelque soit l’endroit où il se rend, un crime n’est jamais loin. Cela montre que l’histoire avance et que les personnages évoluent, ont un passé, un présent et un futur et qu’il n’y a pas de bouton reset à la fin de chaque enquête. Dans un mangas de ce style où il est facile de tomber dans la redondance, c’est bien vu !

Un autre point que j’ai aimé et qui recoupe ce que j’ai dit au-dessus, c’est l’évolution de Mouri justement. Il est encore le pantin de Shinichi 90% du temps mais il commence à prendre de l’expérience et il a le rôle principal dans les investigations plus souvent que précédemment et je dois avouer que quand ça arrive, il en jette !

Enfin, dans les personnages qui ont pointé le bout de leur nez se trouve Shuichi Akai. Nous faisons sa rencontre lors d’une prise d’otage et nous le revoyons à de nombreuses reprises sans pour autant en apprendre plus à son sujet, c’était assez perturbant d’ailleurs… Est-ce un gentil ? Un méchant ?!
Heureusement, suite à un flashback des plus passionnants, nous découvrons son camp mais toujours pas son objectif qui reste relativement flou. J’espère que cela sera réparé dans les prochains tomes car c’est un personnage qui me plaît !

Bref, dans ces vingt tomes, Gosho Aoyama développe chaque camp (police, Conan & Co et organisation des Hommes en Noir) en y ajoutant des personnages et en les rendant plus consistants. Il leur insuffle de la vie et les rend plus captivants. Les enquêtes sont pour la plupart toujours aussi bien réalisées et variées. Les confrontations entre Conan et les Hommes en Noir y sont plus fréquentes et palpitantes malgré le peu d’informations nouvelles qui ressort de chacune de ces altercations.
Lors de ma lecture, je n’avais pas l’impression que l’histoire avançait beaucoup (ce qui n’est pas totalement faux si on ne prend en compte que le fil principal) mais en écrivant cette chronique, je me rends compte que le mangaka a tout de même donné plus de cohérence et de solidité à son univers. Nous n’avons plus affaire à deux ou trois personnages mais à une véritable famille !

Découvrir mes chroniques de la saga complète : Tomes #1-18 / 40-

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