Batman : Amère victoire – Jeph Loeb & Tim Sale

Note : ★★★★☆ (4/5)
Extrait : « J’ai fait à mes parents la promesse de purger la ville du mal qui leur a ôté la vie. Cette promesse tient toujours. Mais, maintenant… Je ne suis plus seul. »

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Titre : Batman : Amère Victoire
Auteurs : Jeph Loeb & Tim Sale
Genre : Comic, Super-Héro
Langue : Française
Pages : 392
Note : 4/5

En bref : J’ai aimé découvrir des pans de la vie de Catwoman et voir les premiers pas de Dick Grayson en tant que Robin mais je regrette que le schéma des meurtres et des combats entre Batman et les félées soient si semblables à Un long Halloween. Même si c’est la marque de fabrique de l’auteur, un peu de nouveauté n’aurait pas fait de mal.

Résumé :

Un an après « l’affaire Holiday », Gotham City est toujours le théâtre de règlements de comptes entre les familles mafieuses et les « patients » de l’asile d’Arkham. Si Alberto Falcone était considéré jusqu’alors comme le véritable tueur Holiday, une nouvelle vague de meurtres jette le trouble sur son arrestation. Pour restaurer l’ordre à Gotham, Batman aura besoin de toute l’aide possible, voire de prendre sous son aile un nouveau partenaire, Robin !

Avis :

Je remercie Johann pour m’avoir prêté Batman : Amère Victoire ! Vous ne le connaissez pas mais il tenait à ce que je le remercie publiquement pour m’avoir généreusement prêté les différents comics que j’ai chroniqué ces derniers mois, alors voilà chose faite =D.

L’histoire d’Amère Victoire se déroule après les événements qui ont eu lieu dans Un long Halloween. Nous savons qui est le tueur en série qui a sévi sous le nom de Holiday et celui-ci est enfermé à Arkham. Il devait être exécuté mais finalement, jugé irresponsable, il sera relâché et mis sous surveillance à domicile. En parallèle, les conflits entre les différents clans mafieux s’enveniment et les Falcone semblent tout particulièrement visés par les attaques. De plus, à chaque fête, un policier est retrouvé pendu avec un message sur lui. Qui se cache derrière les attaques contre la famille Falcone ? Qui assassine des membres des forces de l’ordre à chaque fois qu’une fête a lieu ?

J’avais adoré Un long Halloween mais j’ai moins accroché à cette suite. La principale raison est l’absence de nouveautés dans l’intrigue. Jeph Loeb a repris le même mode opératoire, c’est-à-dire des meurtres à chaque fête (Halloween, Noël, Saint-Valentin,…) avec un message sur les cadavres. Gordon et Batman font toujours équipe pour trouver le coupable mais sans Dent, qui est devenu Double Face. Le trio infaillible n’est plus et ça se ressent par la difficulté qu’a notre duo à répondre à la question : Qui tue les policiers et les Falcone ? Est-ce Holiday en liberté conditionnelle ? Double Face qui prend sa revanche ? Un clan mafieux qui cherche à agrandir son territoire ? Ou est-ce une personne complètement étrangère à toute cette affaire ?

La réponse à ses questions ne sera pas évidente car l’auteur nous propose une intrigue plutôt complexe qui, tout en étant maîtrisé, part dans tous les sens. Je n’ai réussi à trouver le coupable que dans la dernière partie du livre et juste grâce à une phrase qui m’a interpellé. Les indices pointant sur le véritable coupable sont peu nombreux et il faudra donc être vigilant.

Un deuxième point que l’on retrouve et qui semble être la marque de fabrique de Jeph Loeb, ce sont la multitude d’ennemis que va rencontrer Batman. On revoit encore une fois toute la clique : Joker, Poison Ivy, l’Epouvantail, Catwoman, Almanach, Solomon Grundy et j’en passe. Autant j’avais adoré cet aspect dans le précédent comics, autant là, je n’ai pas adhéré au concept. Je ne les ai pas trouvé aussi bien incorporés à l’histoire qu’auparavant. J’aurais préféré qu’ils soient moins nombreux et plus développés que tous balancés les uns à la suite des autres. Puis voir certains méchants à la botte d’un autre plutôt que leur propre chef me fait un peu mal au cœur… Côté « méchant », il n’y a réellement que Catwoman qui a un intérêt dans ce comics et dont on découvre une partie de son passé.

Pour finir sur une bonne note quand même, j’ai beaucoup aimé voir les débuts de Robin. Je ne connaissais rien de son passé et des raisons qui ont poussé Dick Grayson à enfiler le costume de Robin et suivre les traces de Batman. J’ai donc été agréablement surprise de découvrir tout ça dans Amère Victoire !

Bref, « Batman : Amère Victoire » n’est pas aussi bon que son prédécesseur. J’ai aimé découvrir des pans de la vie de Catwoman et voir les premiers pas de Dick Grayson en tant que Robin mais je regrette que le schéma des meurtres et des combats entre Batman et les félées soient si semblables à Un long Halloween. Même si c’est la marque de fabrique de l’auteur, un peu de nouveauté n’aurait pas fait de mal.

 

2 réflexions sur “Batman : Amère victoire – Jeph Loeb & Tim Sale

  1. C’était un petit sujet de débat avec un ami Batfan sur quel était le meilleur entre Un Long Halloween et Amère Victoire.
    Il préfère le premier, et personnellement, j’ai trouvé le second encore meilleur, en partie grâce au personnage de Dick Grayson et à sa relation avec Bruce je pense.
    Mais je pense que comme toujours, c’est aussi une question de ressenti personnel. Je suis dans tous les cas très content de voir que ce récit majeur dans le batverse t’a plu !

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