Sugar Princess – Hisaya Nakajo

Note : ★★★☆☆ (3.25/5)
Extrait : « Puisque tu tiens tant que ça à patiner, je vais t’apprendre… mais si tu oublies une seules de mes leçons, je te garantis que tu trouveras de quoi pleurer !! »

couv39035111Titre : Sugar Princess
Auteur : Hisaya Nakajo
Genre : Shojo
Langue : Française
Tomes : 2 tomes (terminé)
Note : 3.25/5

En bref : Les personnages ne sont pas marquants. L’histoire, elle, ne nous laisse pas le temps de nous attacher à eux et de les voir évoluer comme il se doit. Elle est plutôt fade et expéditive. Enfin, les dessins ne font pas honneur à ce sport qu’est le patinage artistique. Le tout est trop gentillet et manque de finesse et d’intensité.

Résumé :

Quand Maya Kurinoki entraine pour la première fois son petit frère à la patinoire, elle a bien du mal à le faire venir sur la glace. aussi pour lui donner du courage, elle tente un double axel et le réussit. Sans s’en douter cet évènement va bouleverser sa vie, car depuis cet instant Eishi Todo, entraineur est bien décidé à faire d’elle la nouvelle étoile montante du patinage artistique… et pour cela il doit maintenant convaincre Shun Kano de devenir son partenaire…

Avis :

Après Parmi eux, voici la deuxième série d’Hisaya Nakajo qui est sortie en France, Sugar Princess. Elle n’a pas eu le succès escompté et on comprend assez bien pourquoi en la lisant.

Maya Kurinoki a gagné des tickets pour aller à la patinoire. Elle y emmène son frère et finit par faire un « cap ou pas cap » avec lui. Ne voulant pas perdre ce défi, elle se lance et effectue, comme réclamé par son frère, un double axel. Ce saut n’est pas passé inaperçu et l’entraîneur de la patinoire du coin lui propose de rejoindre son club. D’abord hésitante, elle finit par accepter en voyant patiner la star montante de la patinoire, Shun Kano.

C’est une série en deux tomes et dès le début on sent que l’histoire va être expédiée. En tout cas, c’est la sensation que j’ai eu. Maya entre à la patinoire dès le deuxième chapitre et s’ensuit une succession d’événements qui poussent l’héroïne a participé à une compétition et à devoir remporter un prix pour sauver la patinoire de la destruction, alors que ça fait à peine quelques mois qu’elle pratique. Je veux bien qu’elle ait des prédispositions pour ce sport mais bon…
Je n’ai pas tant accroché que ça à l’histoire car j’ai eu du mal à la trouver crédible. Je ne me suis pas ennuyée ni ai trouvé le temps long mais je sais que ce n’est pas une intrigue qui restera graver dans ma mémoire. Elle est plutôt fade et elle manque de détails et de finesse dans son exécution.

En fait, il y a pas mal de choses qui sont mis en place dans le premier tome, comme des rivalités au niveau sentimental et/ou professionnel, un passé qui mérite qu’on s’y attarde, des compétitions aux enjeux intéressantes et des amitiés qui apportent une petite touche sympathique. Cependant, j’ai le sentiment que le succès n’ayant pas été au rendez-vous, Hisaya Nakajo a du expédier tout ça au plus vite pour nous offrir une fin potable. Ce qui fait que dans le deuxième tome, tout s’enchaine trop vite et on n’a pas le temps de respirer un coup pour analyser la situation. Le passé de Shun est balancé sans préambule, certaines rivalités se règlent sans qu’il y ait eu une véritable confrontation et d’autres sont laissées au bon vouloir de l’imagination du lecteur. Quant au problème lié à la patinoire, la situation se décante si bien qu’on se demande qu’elle a été l’utilité de tout ça. Je suppose que l’auteur a fait de son mieux avec le nombre de pages qu’on a bien voulu lui laisser mais j’ai trouvé le tout grossier et à des kilomètres de l’image que le patinage artistique est censé nous renvoyer.

Pour ce qui est des personnages, je n’ai pas réussi à m’attacher à eux. Maya a la même innocence maladroite que Mizuki mais elle n’a pas du tout la même profondeur. C’est aussi le cas de Shun, le garçon taciturne qui finit par ne pas pouvoir s’empêcher de rattraper les bourdes de Maya. Même si la mangaka a fait des efforts pour nous offrir des protagonistes physiquement différents, leur personnalité se rapproche bien trop de ceux de Parmi Eux et ils souffrent grandement de la comparaison. Ils n’en restent pas moins des personnages mignons et divertissants mais ils ne sont pas marquants.

Enfin, en ce qui concerne les dessins, ils sont réussis sauf durant les séquences de patinage où je n’ai pas ressenti la fluidité et la grâce liées à ce sport. Il y a bien quelques planches où cet aspect était soigné, comme celles sur la performance de Kuze et Kashiwazaki ou la première apparition de Shun mais globalement, ça manquait d’élégance.

Bref, bien que je recommande à 100% « Parmi eux – Hana Kimi », ce n’est pas le cas de cette deuxième série qui a un goût d’inachevé. Je n’ai pas été emballée par les personnages et l’histoire, expéditive, ne nous laisse pas le temps de nous attacher à eux ou de les voir évoluer comme il se doit. Enfin, les dessins ne font pas honneur à ce sport qu’est le patinage artistique. Le tout est trop gentillet et manque de finesse et d’intensité.

2 réflexions sur “Sugar Princess – Hisaya Nakajo

  1. Je ne peux qu’être d’accord après Parmi eux, Sugar Princess est bien fade, même si je ne trouve pas que les perso sont comparables car ils sont pas assez développé dans Sugar princess. Après c’est vrai, qu’on retrouve certains traits de caractères.

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    • Disons que je n’ai pas pu m’empêcher de les comparer à Mizuki et Sano et que j’y ai retrouvé quelques traits de caractères comme l’innocence et la combativité de Mizuki et le côté taciturne mais protecteur de Sano. Après la comparaison s’arrête là ! Shun et Maya sont malheureusement bien moins développés et intéressants que Mizuki et Sano 😅

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