Stargirl, tome 2 : Love, Stargirl – Jerry Spinelli

Note : ★★☆☆☆ (2/5)
Extrait : « Live today. Not yesterday. Not tomorrow. Just today. Inhabit your moments. Don’t rent them out to tomorrow. Do you know what you’re doing when you spend a moment wondering how things are going to turn out with Perry? You’re cheating yourself out of today. »

846984Titre : Stargirl, tome 2 : Love, Stargirl
Auteur : Jerry Spinelli
Genre : Chick-Lit
Langue : Anglaise
Pages : 288
Note : 2/5

En bref : Je n’ai trouvé aucun intérêt à ce deuxième tome. Tout ce qui faisait la particularité du précédent : la personnalité excentrique de Stargirl et la fascination et le rejet que cela entraînait, ont complètement disparu. Ce n’est qu’une suite d’entrées d’un journal qui m’a ennuyé d’un bout à l’autre.

Résumé :

Stargirl a déménagé, laissant derrière elle l’Arizona… et Léo. Mais toutes ses pensées vont encore vers lui. Elle apprend, cependant, à faire la connaissance de ses nouveaux voisins : la petite Dootsie, qui, du haut de ses cinq ans, mène son petit monde à la baguette, Betty Lou, qui n’a pas mis un pied hors de chez elle depuis 9 années, Alvina, au tempérament bouillonnant et Perry, le voleur aux yeux bleus. Petit à petit, Stargirl reprend goût à la vie…

Avis :

On retrouve Stargirl dans une nouvelle ville. Elle a quitté l’Arizona où vivait Léo et où elle a expérimenté une année au lycée de MICA. Cette année ne s’étant pas spécialement bien déroulée, Stargirl a décidé de ne pas retourner au lycée et de reprendre les cours à domicile avec sa mère. Lors d’une de ses ballades en ville, elle fait la rencontre d’une petite fille de cinq ans, nommée Dootsie qui s’attachera immédiatement à Stargirl et vice-versa. Plus tard, elle fera aussi la connaissance de Betty Lou, une femme agoraphobe, Alvina, un garçon manqué d’une douzaine d’années qui livre des donuts tous les lundis à Betty Lou et enfin Perry, un jeune homme qui passe son temps à arpenter les rues et à voler nourriture et autres choses qui se trouvent sur sa route. Grâce à ces rencontres, Stargirl essayera de reprendre goût à la vie et de faire du tri dans ses émotions et pourquoi pas tirer un trait sur son année à MICA.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en lisant ce second tome mais ce qui est sûr, c’est que je ne pensais pas qu’il me décevrait autant. La singularité de Stargirl et qui faisait le charme du tome précédent a complètement disparu dans ce deuxième volet. Plus de ukulele, plus de danses, plus de chants ou de cartes d’anniversaire, plus rien. J’avais beaucoup aimé la personnalité du personnage et toutes les questions que son comportement amenaient sur la société et la vie en communauté et je suis extrêmement déçue de ne pas retrouver ces aspects dans cette suite. Je n’ai pas du tout reconnu Stargirl, à la place j’ai eu l’impression d’avoir une jeune fille déprimée et tout à fait banale. Je n’avais même pas l’impression d’avoir une lycéenne sous les yeux mais plutôt une petite fille d’une dizaine d’années. Et le fait que ses meilleures amies soient désormais une petite fille de cinq ans et une autre de douze ans, n’a fait que cristalliser cette impression.

Je m’étais plainte, dans le premier tome, de ne pas avoir le point de vue de Stargirl que je trouvais, du coup, insensible par moment. Ici, l’auteur nous raconte l’histoire du point de vue de la jeune fille et plus de Léo et, bien que mon souhait ait été exaucé, je ne suis pas ravie pour autant… Stargirl passe la plus grosse moitié du livre à dépérir face à son éloignement de Léo et quand elle se rend compte qu’elle n’agit plus comme avant, elle décide de se reprendre en main. Je pensais alors, à ce moment là, qu’on allait retrouver cette jeune fille pleine de vie qui passait son temps à donner sans rien attendre en retour (vaut mieux tard que jamais…) mais non, il ne faut même pas quelques chapitres pour que Stargirl retombe dans sa mélancolie, ses doutes et ses regrets…

Alors que le premier tome abordait des sujets forts et d’actualité à travers des personnages comme Dori et Archie qui acceptent Stargirl telle qu’elle est, Hillari qui déteste qu’elle soit différente des autres et enfin Léo qui aime l’excentricité de la jeune fille mais qui est trop influencée par l’opinion publique. Ici, tous les habitants accueillent Stargirl les bras ouverts  et personne remet en question son comportement, sûrement parce qu’elle n’agit pas de manière aussi démesurée que précédemment. Ou alors parce qu’elle a rencontré des amies encore plus atypiques qu’elle. Toujours est-il que je n’ai pas saisi où l’auteur voulait en venir et le message qu’il souhaitait faire passer à travers ce livre. J’ai eu beau chercher durant toute ma lecture, je n’ai pas trouvé de réponse à ma question.

En bref, cette suite fût une véritable déception. Je n’ai pas réussi à m’attacher ni aux personnages ni à leur histoire. Les nouvelles amitiés de Stargirl l’infantilise et j’ai eu l’impression de voir une jeune fille en fuite et qui régresse plutôt qu’une fille qui essaye de se reconstruire après une déception amoureuse. Je n’ai pas non plus compris ce que Jerry Spinelli souhaitait nous dire avec ce livre et je n’ai pas été charmée par sa plume. Je me suis ennuyée pratiquement pendant tout le livre au point où j’ai failli l’abandonner, chose que je ne fais jamais car je mets un point d’honneur à finir ce que j’ai commencé. Je recommande le premier tome mais certainement pas celui-là.

Retrouvez ma chronique du premier tome ici : Tome 1.

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