Skip Beat! #27-39 – Yoshiki Nakamura

Note : ★★★★★ (5/5) Coup de cœur
Extrait : « C’est pour me rappeler à ce serment que je porte cette si lourde entrave. Alors comment ai-je pu oublier son existence ?… J’ai un très mauvais pressentiment. »

couv69912997Titre : Skip Beat!
Auteur : Yoshiki Nakamura
Genre : Shojo
Langue : Française
Tomes : 39 tomes (en cours)
Note : 5/5 Coup de cœur

En bref : L’arc de Setsuna est à la fois sombre et intense et notre duo est mis à rudes épreuves mais cela nous permet de découvrir plus en détails le passé de Ren puis celui de Kyoko, enfin ! Le blabla des derniers tomes casse un peu le rythme de l’histoire mais je l’attendais depuis si longtemps que ça n’a en rien gâché mon plaisir.

Résumé :

Résumé du tome 27 : Pour les besoins d’un film, Ren et Kyôko vivent sous le même toit. Ils sont maintenant frère et sœur mais le tempérament explosif de leurs personnages les entraîne dans des situations dangereuses. Violent et incontrôlable, Ren dévoile une facette inquiétante de sa personnalité. Ce que Kyôko ignore, c’est qu’elle est à l’origine de cette métamorphose : en sa présence, Ren ressent des émotions si fortes qu’il ne se contrôle plus et replonge dans des souvenirs sombres et douloureux. Décidera-t-il de se séparer de sa petite sœur afin de pouvoir s’approprier pleinement son personnage ? Aura-t-il le courage d’abandonner cette chance unique de se rapprocher de Kyôko ?

Avis :

Un nouveau tournage se termine pour Kyoko mais elle n’a pas le temps de souffler car elle doit se mettre immédiatement dans la peau de Setsuna, la sœur de Ren ou plutôt de Caïn. En effet, Ren doit incarner un tueur en série du nom de B.J. dans son prochain film et pour rendre le personnage plus réel et effrayant, on lui a demandé de cacher son identité sous la peau de Caïn, un métisse américain-japonais. Pour brouiller les pistes et rendre Caïn plus crédible mais aussi moins accessible, on l’a affublé d’une sœur jouée par Kyoko.

Une bonne partie des tomes de cet arc est consacrée à Ren. A travers le nouveau rôle qu’il doit interpréter, on entrevoit des brides de son passé et surtout le traumatisme qui l’a poussé à quitter sa famille pour aller vivre au Japon sous la peau de Ren Tsuruga. En effet, pour être le plus crédible possible dans son personnage, Ren doit révéler son vrai visage mais en se faisant, il ne peut plus contenir les ténèbres qui le pourchassent sans cesse. Combattre ou fuir, il faudra choisir !
J’ai énormément aimé Ren dans cette partie. On le découvre vraiment sous un autre jour. Sous ses airs de gentleman parfait se trouve un homme brisé et bien qu’il manque encore des pièces du puzzle, on est déjà touché par ce qu’il a dû, ou semble avoir traversé pour en arriver là. Il est comme une fleur qui s’ouvre et s’épanouit petit à petit pour nous montrer toute sa beauté. J’ai vraiment hâte d’en savoir plus et de découvrir toutes ses facettes ! Pourquoi la mangaka est-elle si radine en révélations !? ><

Du côté de Kyoko, bien qu’elle n’ait, cette fois-ci, qu’un rôle de soutient, elle n’en reste pas moins vital à l’histoire. Elle est un véritable ange gardien pour Ren, sans elle, il y a bien longtemps qu’on l’aurait perdu. J’ai adoré son self-control apparent qui abrite en réalité, une jeune femme complètement paniquée et dépassée par les situations auxquelles elle est confrontée. Ses réactions m’ont, comme toujours, beaucoup amusées. C’est un régal de voir Ren l’a « martyrisée » suite à une de ses innocentes réflexions ou actions qui a mis ce dernier dans un état pas possible. Monsieur est jaloux et ne se donne même plus la peine de le cacher *jubile* ! Quant à Madame, elle ne semble plus capable non plus de refouler ses sentiments. A partir de là, les choses ne peuvent que progresser *clin d’œil* !

Un dernier point sur Kyoko. On découvre son passé à elle aussi et plus précisément la relation qu’elle entretient avec sa mère. Cela faisait au moins une trentaine de tomes que j’attendais de connaître les raisons qui ont poussé Kyoko à vivre et travailler à l’auberge familiale de Sho Fuwa et nous y voilà ! Plusieurs tomes y sont consacrés et c’est beaucoup de blabla. Bien que le rythme en soit impacté, ça n’a pas gâché mon plaisir car l’histoire est touchante. Je ne regrette pas d’avoir attendu, le résultat marque les esprits ! C’est un tournant dans la vie de Kyoko et je ne voulais pas en rater une seule miette.

En ce qui concerne, Sho Fuwa, il ne fait son entrée que dans les derniers tomes de cette partie. C’est un personnage que j’apprécie mais on voit clairement qu’il ne fait plus le poids face son adversaire. La relation entre Kyoko et Ren est tellement intense et développée qu’à peine le triangle amoureux est-il né, qu’il disparaît déjà. Ses réactions face aux transformations de Kyoko sont toujours aussi drôles et on sent bien qu’il a de l’affection pour son amie d’enfance mais je le trouve désormais bien trop en retrait pour avoir un quelconque impact sur ce couple dans le futur, c’est un peu dommage.

Enfin, un petit détail que j’ai remarqué, à partir du tome 34, les éditions Casterman ont opté pour une couverture qui englobe la première et la quatrième de couverture et c’est beau ! (je voulais juste le mentionner xD). J’apprécie aussi le fait que le style de la mangaka ait évolué et qu’elle ait adouci les traits de ses personnages masculins. Cela rend, entre autres, la métamorphose de Ren encore plus flagrante.

Bref, cette partie de « Skip Beat! » contient pas mal de révélations que ce soit sur le passé de Ren ou de Kyoko. Il reste encore beaucoup de questions sans réponses mais on y vient petit à petit. Maintenant que tous nos protagonistes sont conscients de leurs sentiments et sont plus à l’aise avec leur passé, les choses devraient s’accélérer, du moins je l’espère. Je ne m’ennuie pas une seule seconde (au contraire) car Yoshiki Nakamura a un don pour faire languir son lectorat mais je ne serais pas contre une déclaration en bonne et due forme !

Découvrir mes chroniques de la saga complète : Tomes #1-17 / Tomes #18-26 / Tomes #40-41.

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