La Fournaise, tome 4 : Fugitives – Alexander Gordon Smith

Note : ★★★★☆ (4.25/5)
Extrait : « I wish I could tell you that my story ended here. I wish I could tell you that this was my happy ever after. Because it should have been, right? I mean, we were out. […] But can a story like mine ever have a happy ending? Does somebody like me ever deserve one? »

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Titre : La Fournaise, tome 4 : Fugitives
Auteur : Alexander Gordon Smith
Genre : Science-Fiction
Langue : Anglaise
Pages : 288
Note : 4.25/5

En bref : On change complètement d’environnement dans ce quatrième tome et l’absence de confinement rend l’histoire moins oppressante (ce qui était LE gros point fort de cette saga). Du coup, j’étais moins captivée au début mais l’histoire monte crescendo et nous offre un final très perturbant !

Résumé :

Forever altered by his experience in Furnace Penetentiary, Alex has done the impossible and escaped. But the battle for freedom is only just beginning. Charged with his superhuman abilities, Alex must uncover the last of Furnace’s secrets—the truth about the man who built the prison, the man known as Alfred Furnace. And to do that he must stop running and finally confront his greatest fears.

Avis :

Encore une fois, j’ai mis quelques lectures entre ce tome et le précédent mais je n’arrive décidément pas à rester très longtemps loin de cette saga. L’envie de connaître la suite me rend extrêmement impatiente et me voilà repartie dans la tête de Alex.

Alex, Zee et Simon ainsi que les autres détenus ont, enfin, réussi à s’échapper de l’enfer qu’était La Fournaise. Les voilà désormais à arpenter les rues de la ville à la recherche d’un moyen de la quitter et d’être libre pour de bon. Mais leur escapade n’est pas passé inaperçue et très vite la ville est en alerte. Les habitants sont priés de se barricader chez eux, la police surveille les sorties, les hélicoptères survolent les buildings et Alfred Furnace a envoyé son commando (très) spécial à la poursuite des prisonniers. Alex et ses compagnons se mettent à couvert dans un centre commercial pour réfléchir à un plan mais ils sont très vite débusquer par les journalistes puis par la police. Ils n’ont pas d’autres choix que de fuir à nouveau et de s’enfoncer dans les profondeurs du métro de la ville pour espérer s’en sortir. Là-bas, ils feront la connaissance de Lucy et Alex va apprendre à ses dépends que quitter la prison ne fût peut-être pas la meilleure idée qu’il ait eu. Aurait-il déclenché l’apocalypse sans le vouloir ?

Ce tome 4 est totalement différent des trois tomes précédents. Ici, nous ne sommes plus confinés au sein de La Fournaise. Il n’y a plus cette oppression, cette chaleur étouffante et cette intensité que je ressentais lorsque je lisais les aventures de Alex dans la prison. Alex est dans un espace beaucoup plus grand et moins terrifiant qu’avant. Il respire un peu plus et nous aussi. C’est un bon et un mauvais point en même temps. Un bon point parce qu’on a appris tout ce que l’on pouvait savoir de la structure de la prison et du coup, le changement d’environnement est le bienvenu. Il permet à la saga, un regain de fraîcheur et de nouveauté. Mais c’est aussi un mauvais point parce que ce sentiment d’étouffer constamment, d’être à la limite de la claustrophobie et de la folie était LE point fort de cette saga. Et bien que je me lasse souvent lorsque les événements se passent dans le même décor, je n’ai jamais eu cet écœurement avec La Fournaise, bien au contraire, j’en aurais presque redemander !

En parlant de folie, l’état de Alex ne s’arrange pas et le jeune homme est souvent pris d’hallucinations au point où il a de plus en plus de mal à les différencier de la réalité et nous aussi d’ailleurs. Il n’y a aucune transition entre ces deux états et l’auteur a réussi, à plusieurs reprises, à me faire quelques frayeurs. Je ne le remercie pas !
L’appel de Alfred Furnace se fait plus fort que jamais dans ce tome et le nectar qui coule dans les veines de Alex y répond et cherche à le convaincre par tous les moyens. Son combat intérieur est un des points centraux de ce tome. Réussira t-il à se maîtriser comme à chaque fois ou succombera t-il à la force et au pouvoir que le nectar cherche à lui prodiguer ? Je pensais avoir tout découvert sur le ‘bestiaire’ proposé par Gordon Smith dans cette saga mais je me suis trompée et j’étais loin de me douter que la citation suivante, de Cross, avait encore des choses à nous proposer…

« L’obéissance fait la différence entre la vie, la mort
et les autres types d’existences qu’offre la Fournaise. » – Warden Cross

Au final, l’auteur suit son chemin et bien que ce soit moins intense et addictif que précédemment, l’histoire continue son développement et reste cohérente tout le long. Le début du livre met en place le nouveau décor et permet à nos héros d’avoir quelques secondes de répits. L’ambiance est moins frénétique mais l’auteur nous offre, tout de même, des passages à nous retourner l’estomac et une scène que j’ai trouvé particulièrement touchante. Le tout saupoudré d’éclats de rire car oui, quelques soient les circonstances, Alex, Zee et Simon ne ratent jamais une occasion de faire une blague et ça met du baume au cœur. J’aime de plus en plus ce trio et l’importance que Zee prend dans l’histoire. C’est un véritable pilier pour Alex, et le Zee qui était tout frêle et peureux à son entrée dans La Fournaise a depuis bien longtemps disparu.

La fin, quant à elle, nous promet un cinquième et dernier tome unique en son genre. Je crois que c’est le première fois que je lis une saga et que je n’ai absolument aucune idée de ce que pourrait être la fin. Plongé dans un enfer à plus grande échelle, Alex semble avoir toutes les cartes en main mais son état mental est si instable qu’il est impossible de savoir quelle décision il va prendre. Cette saga ne manque pas de rebondissements et je suis curieuse d’en connaître le dénouement.

Retrouvez mes chroniques de la saga complète ici : Tome 1Tome 2 / Tome 3 / Tome 5.

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