Sorceleur, tome 2 : L’épée de la providence – Andrzej Sapkowski

Note : ★★★★☆ (4/5)
Extrait : « L’amour, ce n’est pas seulement prendre, c’est aussi savoir se dévouer et se sacrifier. » – « On dit que la mort te suit pas à pas, Geralt de Riv, mais que tu ne regardes jamais derrière toi. »

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Titre : Sorceleur, tome 2 : L’épée de la providence
Auteur : Andrzej Sapkowski
Genre : Fantasy
Langue : Française
Pages : 340
Note : 4/5

En bref : Un deuxième tome objectivement bon. Je reste tout de même un peu déçue car je pensais qu’on allait rentrer tout de suite dans le vif du sujet mais non, il faut attendre plus de la moitié du livre pour apercevoir le fil conducteur qui se met en place. Je continue malgré tout la saga car j’ai passé un bon moment avec Ciri, Geralt et Jaskier.

Résumé :

Geralt de Riv, le mutant aux cheveux d’albâtre, n’en a pas fini avec sa vie errante de tueur de monstres légendaires.
Fidèle aux règles de la corporation maudite des sorceleurs et à l’enseignement qui lui a été prodigué, Geralt assume sa mission sans faillir dans un monde hostile et corrompu qui ne laisse aucune place à l’espoir.
Mais la rencontre avec la petite Ciri, l’Enfant élue, va donner un sens nouveau à l’existence de ce héros solitaire. Geralt cessera-t-il enfin de fuir devant la mort pour affronter la providence et percer à jour son véritable destin ?

Avis :

Deuxième tome où nous avons à nouveau une suite de nouvelles. Je pensais qu’on allait rentrer dans le vif du sujet dès le début du livre. J’ai été plutôt déçue quand j’ai remarqué que ce n’était pas encore le cas. Ceux qui ont vu la série, se rappelleront, à cette lecture, de certains épisodes, comme celui du dragon ou des ghouls. Ils remarqueront aussi que l’épisode de la forêt de Brokilone diffère du livre.
Du coup, pas beaucoup de nouveautés dans ce tome pour ceux qui ont regardé The Witcher sur Netflix mais, hormis la nouvelle sur le dragon que j’ai trouvé affreusement longue, j’ai pris plaisir, encore une fois, à retrouver ces récits à l’écrit.

Côté histoire donc, il faudra attendre qu’une bonne moitié du livre passe pour apercevoir un fil conducteur se dessiner entre les nouvelles et ce, grâce aux différentes rencontres entre Geralt et Ciri, la princesse de Cintra et l’enfant-surprise du sorceleur. En effet, dans le tome 1, Geralt sauve les parents de Ciri et en récompense invoque la destinée. Il demande à Duny de recevoir ce qu’il possède déjà sans le savoir. Cela se trouve être leur enfant, Ciri. Cependant Geralt ne souhaite pas s’encombrer d’un bébé et il décide de ne pas venir récupérer sa récompense tout de suite, ni jamais d’ailleurs. Mais, aller à l’encontre des lois de la providence peut s’avérer destructeur et Geralt n’aura d’autres choix que d’accepter son destin et de s’occuper de la jeune fille.
Sur ce point, j’ai d’ailleurs trouvé leur relation plus touchante que dans la série. Cela est probablement dû au fait que Geralt y est moins bourru et que leurs altercations sont plus nombreuses.

Au niveau des timelines, l’auteur nous laisse, comme toujours, peu d’indices et bien que ce ne soit pas gênant pour suivre l’histoire en elle-même, ça devient problématique quand il s’agit de savoir où en sont les relations entre les personnages. Je pense notamment à Geralt et Yennefer qui passent leur temps à se disputer et se rabibocher. A chaque fois qu’ils se rencontrent ou que l’un ou l’autre est mentionné dans une conversation, c’est la croix et la bannière pour déterminer les événements qui ont eu lieu entre eux avant, et pourquoi ils s’engueulent ou, au contraire, s’entendent bien à l’heure actuelle…

D’ailleurs, j’apprécie toujours Geralt, son franc parler et son code d’honneur mais Yennefer m’est toujours aussi peu sympathique. Je ne sais pas si c’est à cause de la façon dont elle est dépeinte dans la série qui veut ça, mais je la trouve fausse et manipulatrice dans le livre et je n’adhère pas du tout.
Jaskier est par contre excellent ! Il est à Geralt ce que l’âne est à Shrek je trouve xD. Quant à Ciri, le peu qu’on la voit, elle m’a plu. Elle est, au départ, capricieuse et hautaine mais c’est une jeune fille qui essaye d’être courageuse et qui apprend vite. J’ai hâte de la voir évoluer auprès du sorceleur.

Enfin, en ce qui concerne le style très moderne de l’auteur, je m’y suis globalement habituée, même si les insultes ont toujours du mal à passer ^^’.

Bref, « L’épée de la providence » est objectivement un bon recueil de nouvelles. Nous voyons bien dans les deux-trois dernières d’ailleurs qu’Andrzej Sapkowski commence à construire une histoire sur le long terme autour de ces personnages principaux mais aussi avec l’invasion de Nilfgaard sur les royaumes du Nord dont fait parti Cintra. Je suis juste un peu déçue de ce tome parce que je m’attendais à rentrer bien plus vite dans le vif du sujet. Je continuerai quand même ma lecture parce que j’ai passé un bon moment et puis maintenant que Geralt et Ciri se sont rencontrés et que la guerre a éclaté, on ne devrait plus avoir d’histoires courtes dans le prochain tome *croise les doigts*.

Découvrir mes chroniques de la saga complète : Tome 1 / Tome 3 / Tome 4 / Tome 5 / Tome 6 / Tome 7 / Spin-Off

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